C’est l’évènement artistique de l’année. Sainte-Marie expose dix œuvres (dix portraits allant du XVIIe au XXe siècle) issues des réserves du Musée d’Art Roger Quilliot dans la galerie de la salle d’Arts plastiques, du 14 janvier au 25 février. Les élèves de l’établissement, et plus particulièrement les lycéens de la spécialité Arts plastiques, travailleront sur la thématique du portrait pendant plusieurs semaines, en s’inspirant des œuvres exposées. Nous remercions vivement les équipes du Musée d’Art Roger Quilliot et Clermont Auvergne Métropole qui ont rendu possible cette exposition exceptionnelle.

 

 

 

 

« Sans tirer des conclusions forcément hâtives, nous pouvons dire que les deux premières séances de « Silence, on lit ! » se sont déroulées dans un bon esprit et n’ont pas fait l’objet de réticences excessives ni de rejets catégoriques. Comme quoi, les livres n’ont pas dit leur dernier mot. Donc, l’opération continue. Prochaine séance, le jeudi 21 janvier de 9h25 à 9h40… » Etc.

Proposés par Sainte-Marie, Newrest Coralys et le chef Maxime Ortega et son équipe, les menus de trois semaines, du 4 au 22 janvier.

Frohes neues Jahr... Happy new year... Saehae bog manh-i bad-euseyo... Buon anno... Feliz año... 
anni beatum... eftychisméno to néo étos... Bona annada... 

Quoi d’neuf Doc ? Silence, on lit ! Tout le monde (ou presque) a ouvert (et lu) un livre vendredi 20 novembre, pendant un quart d’heure. Professeurs, membres du personnel et élèves ont, dans l’ensemble, joué le jeu. L’opération « Silence, on lit ! » sera renouvelée en décembre (mardi 15 de 9h25 à 9h40). Idem en janvier, en février, etc. ET PLEIN D’AUTRES INFOS…

Proposés par Sainte-Marie, Newrest Coralys et le chef Maxime Ortega et son équipe, les menus des semaines du 23 au 27 novembre, du 30 novembre au 4 décembre et du 7 au 11 décembre

Nous vivons une période de recrudescence du COVID 19 à un niveau national et régional, même s’il semblerait qu’il épargne actuellement notre établissement. Dans le but de maintenir ce constat de fait aussi longtemps que possible avec le concours toujours renouvelé de chacun dans le respect scrupuleux des gestes barrière, nous avons pris la décision de renforcer le protocole sanitaire du lycée, comme cela nous a été demandé. Document téléchargeable ici.

Comme chaque mois, la lettre du CDI, téléchargeable sur le site… avec un peu de retard ce mois-ci, mais tout vient à point à qui sait attendre. Le plaisir de lecture n’en sera que plus grand.

Vous avez envie de vivre une expérience unique ! Être sur scène, avoir le trac, faire rire  et vous épanouir dans un atelier collectif où l’apprentissage  et la création se feront ensemble ! Rejoignez l’Atelier Théâtre des élèves de Sainte-Marie.

Répétitions  les mercredis de 13h à 14h.

Inscriptions auprès du CDI jusqu’au 30 novembre.

Proposés par Sainte-Marie, Newrest Coralys et le chef Maxime Ortega et son équipe, les menus des semaines du 2 au 6 novembre, du 9 au 13 et du 16 au 20.

Suite à la diffusion en direct visioconférence de ma communication dans le cadre de l’hommage national aux victimes des attentats terroristes de ces derniers jours, certaines classes n’ont semble-t-il pas réussi à se connecter à temps. Vous pourrez donc trouver ci-dessous le contenu de ce message. FB

« 

Chers élèves,

Chers collègues ;

Je tenais ce matin à vous adresser à tous un mot de rentrée en cette journée si particulière.

Il n’était ni facile ni souhaitable de nous retrouver tous ensemble, même en extérieur, d’autant qu’il aurait été désagréable que des problèmes de son, de technique, vienne se mettre en travers de cette nécessaire et importante communication.

J’espère donc que vous m’entendez bien, toutes et tous dans vos classes.

Importante, cette communication, elle l’est à plusieurs titres :

Des événements graves se sont –encore-  produits dans notre pays et ce dans un contexte qui déjà ne prête pas particulièrement à la légèreté.

Tout d’abord un homme est mort parce qu’il enseignait et parce qu’il enseignait en conscience et en cohérence avec ses convictions.

Il croyait que l’on pouvait dans un pays laïque blasphémer et défendre ceux qui blasphèment, c’est-à-dire ceux qui, d’après les croyants d’un Dieu, offensent ce Dieu.

En effet, dans un pays qui se dit laïc, c’est absolument légal, et il avait absolument raison.

 Il n’avait donc pas à être tué pour cela. Ce crime est ignoble, parce que c’est le crime de quelqu’un qui offense les consciences et les libertés, qui les dénie.

Ce crime est religieux et politique : religieux parce qu’il s’attaque à notre liberté de croire ou de ne pas croire, à notre liberté de juger et de raisonner.

Politique parce qu’il dénie le modèle d’état, le mode de vie que nous nous sommes donnés et pour lequel déjà, nombre de héros volontaires ou involontaires ou perdu leur vie.

 Ce modèle, c’est la laïcité. Ce qu’elle signifie, cette laïcité pour moi qui ai une mission d’Eglise, qui suis chrétien, catholique et croyant, c’est la liberté d’être ce que je suis sans que cela puisse m’être reproché.

C’est un régime qui nous protège tous des barbares qui veulent nous imposer la non-pensée, le totalitarisme et l’absurdité qu’ils s’imposent à eux-mêmes.

La laïcité nous garantit qu’on peut aller prier dans une église, à Nice ou à Lyon et que ce faisant, on ne se mettra pas en danger.

Elle nous garantit aussi que l’on peut aller prier dans une synagogue ou dans une mosquée, également en toute sécurité.

Elle nous garantit enfin que l’on peut ne pas aller prier, nulle part, ni personne, sans que quiconque puisse nous en faire le reproche. Elle nous autorise à être athée et en sécurité.

Aujourd’hui, nous français, sommes attaqués sur cette idée et il semble que nous nous retrouvions bien seuls au monde sur cette valeur qui nous apparait pourtant si vitale, si coexistente à notre identité.

Cela n’est pas la première fois que la France se trouve dans cette situation. Vos professeurs d’histoire, de lettres ou de philosophie vous parleront des lumières et du rôle que la France a joué, à ses risques et périls dans leur propagation.

Sans vouloir dramatiser, je crois que nous sommes retombés dans cette histoire-là, dans l’Histoire avec un grand H, parce que nous sommes retombés dans une tragédie collective.

En effet, et c’est là le pourquoi de mon intervention aujourd’hui ;

ne croyez pas  que le drame de Samuel Paty vous soit étranger !

Ne croyez pas que le drame de ces croyants à Nice et à Lyon vous soient étrangers !

C’est nous tous qui sommes attaqués, en tant que patrie et en tant surtout, qu’individus libres, protégés par un principe qui dépasse et garantit la liberté de croire ou la liberté de blasphémer.

Vous savez maintenant que nous sommes menacés pour ce que nous sommes, et c’est pourquoi mon devoir est de vous inviter à être des citoyens actifs, des femmes et des hommes responsables de ce qu’ils disent et de ce qu’ils font.

Vous avez des moyens de vous faire entendre, mais vous l’avez compris, la liberté est dangereuse…

Vous avez la possibilité de défendre ce modèle de société ou de le laisser mourir faute de défenseurs. Cette responsabilité-là pèse déjà sur vos épaules comme tant d’autres, et vous êtes libre de l’accepter ou de la rejeter.

Seulement, j’espère que vous aurez compris les conséquences de ce choix, vous que le destin a fait vivre à cette époque. Si ce n’est pas le cas, réfléchissez, analysez, exercez votre doute et quand vous êtes prêts, malgré tout faites confiance,

Car dans la société aujourd’hui, et malgré le tragique qui nous rattrape, les témoignages d’humanité, de bonté et d’espoir submergent et étouffent le mal que peuvent faire quelques individus radicalisés et décérébrés, instrumentalisés par des criminels qui veulent nous affaiblir.

C’est pourquoi il faut nous aimer et aimer ce que nous sommes, continuer à accueillir l’étranger qui vient à nous parce que nous avons ces valeurs, et refuser ce droit à quiconque entend essayer de nous y faire renoncer pour lui.

Je vous remercie pour votre écoute et vous transmets toute ma détermination, tout mon courage et mon espérance.

Frédéric Bec, Chef d’établissement

Après l’horreur du crime de vendredi dernier, je fais nôtres les mots de Mgr. Ulrich et de Philippe Delorme, Secrétaire général de l’enseignement catholique. F.B.

COMMUNIQUÉ de Monseigneur Ulrich, Archevêque de Lille, Président du Conseil épiscopal pour l’Enseignement catholique et de Philippe Delorme, Secrétaire général de l’Enseignement catholique.


Hier, un professeur d’histoire et de géographie a été sauvagement assassiné à proximité du
collège du Bois d’Aulne où il enseignait.
L’horreur de ce crime nous remplit d’émotions et de gravité.
Nos pensées vont à la famille de Samuel Paty, à ses proches, à ses collègues et à ses
élèves. Nous leur exprimons notre compassion bouleversée.
Dans ces heures sombres, l’Enseignement catholique se sent profondément uni
solidairement à toute la communauté scolaire, à tous ses acteurs, et d’abord aux
enseignants.
Parce qu’elle est notre raison d’être, nous défendrons l’école et ceux qui la font, pour que
l’ignorance soit partout combattue, sous ses deux formes : celle du défaut de culture et celle
du défaut de relation à l’autre. L’ignorance construit la peur.
Nous tiendrons ensemble avec un « pacte éducatif » partagé avec tous dans un esprit
d’alliance, d’amitié sociale, de dialogue, de fraternité.
Nous ne reculerons pas sur notre confiance dans la possibilité d’une fraternité entre les
personnes, faite de dialogue entre les groupes sociaux, entre les religions et les cultures,
entre les savoirs, entre la foi et la raison. Et en tant que catholiques, nous redisons ici aux
musulmans de notre pays que nous serons toujours en dialogue avec eux, sans les
confondre avec les fanatiques, les extrémistes et les terroristes.
Nous voulons assurer les membres des communautés éducatives de l’Enseignement
catholique, que la mission qu’ils portent est essentielle, qu’elle n’est pas vaine, que ses fruits
d’humanisation l’emporteront sur le mal… Vous avez notre admiration, notre amitié, notre
respect et notre prière.
A tous les promoteurs et acteurs de l’Ecole, nous réaffirmons notre détermination ferme et
persévérante de travailler à une fraternité éducative.


+Laurent ULRICH Archevêque de Lille, Président du Conseil épiscopal pour l’Enseignement catholique

Philippe DELORME Secrétaire général de l’enseignement catholique